« L’avenir tu n’as pas à le prévoir mais à le permettre »
Antoine de Saint-Exupéry

Le 27 septembre 1968, sortait en France « 2001, L’ODYSSÉE DE L’ESPACE »,
le chef d’oeuvre de Stanley Kubrick. 50 ans plus tard, la fiction est devenue réalité…

Le long-métrage documentaire 16 levers de soleil  est une approche métaphorique et onirique de l’épopée spatiale de Thomas Pesquet. Tout au long du récit, l’astronaute dialogue avec l’œuvre de l’aviateur et écrivain Antoine de Saint-Exupéry dont les écrits l’ont suivi jusque dans l’espace. Depuis la Station spatiale internationale, Thomas devient le témoin d’une planète qui évolue et dont il prend conscience de la fragilité.

Synopsis: S’envoler pour l’espace. C’est ce rêve que Thomas Pesquet a réalisé en décollant depuis la base de Baïkonour. A 450 kilomètres de la Terre, durant ces six mois où le monde semble basculer dans l’inconnu, un dialogue se tisse entre l’astronaute et l’œuvre visionnaire de Saint Exupéry qu’il a emportée dans la station spatiale.

Détails du tournage

Le tournage s’est déroulé sur près de deux ans, commençant plus d’un an avant le décollage de Thomas Pesquet depuis le cosmodrome de Baïkonour. Durant la mission spatiale, le réalisateur était en contact par mail avec l’astronaute pour lui donner des directives sur les séquences à tourner. 16 levers de soleil est le premier long-métrage réalisé à partir de prise de vues en 6K tournées dans l’espace. La séquence de sortie extravéhiculaire a été tournée à l’aide d’une caméra protégée par un dispositif lui permettant de résister à des variations de températures comprises entre -100 °C et +150 °C. L’ensemble des plans utilisés dans le film ont nécessité un traitement particulier pour « effacer » les pixels morts des capteurs des caméras, conséquence du rayonnement cosmique subi en permanence par les astronautes dans la station spatiale internationale.

Musique

Le réalisateur du film  fait appel au saxophoniste et compositeur Guillaume Perret pour la bande originale du film. Le morceau Into the Infinite est interprété par l’astronaute Thomas Pesquet lui-même à bord de la Station spatiale internationale avec son propre saxophone, livré quelques semaines plus tôt par cargo spatial.

Les morceaux sont composés à partir des vrais sons de la station spatiale internationale et des enregistrements des vibrations de étoiles et du chant des planètes enregistrés par les capteurs électromagnétiques de la sonde Voyager.

Réalisateur

Pierre-Emmanuel Le Goff est réalisateur, producteur, distributeur et fondateur de la société La Vingt-Cinquième Heure. Avec SlumberLand Factory, sa première société, il réalise le court-métrage # COPIE 0 et produit ALICE AU PAYS S’EMERVEILLE de Marie-Eve Signeyrole, le premier film français intégralement financé par internet dans lequel joue Emir Kusturica (sélection festival de Locarno 2010). L’année suivante, il coécrit et produit IRANIAN STORIES, un webdocumentaire sur le mouvement de contestation iranien (finaliste Prix France 24) puis dirige la distribution du film DONOMA de Djinn Carrénard (Prix Louis Delluc 2011). Il fonde ensuite La Vingt-Cinquième Heure avec laquelle il produit et distribue une dizaine de long-métrages dont LE TEMPS DE QUELQUES JOURS de Nicolas Gayraud, FIEVRES d’Hicham Ayouch (Grand Prix Fespaco 2015) et VOYOUCRATIE de FGKO. En 2016, il décide de suivre l’aventure spatiale de l’astronaute français Thomas Pesquet à partir de laquelle il produit et réalise plusieurs films dont DANS LA PEAU DE THOMAS PESQUET, premier film en réalité virtuelle tourné dans l’espace, et 16 LEVERS DE SOLEIL, projet multiformat incluant un film pour écran géant, deux films planétariums et un long-métrage pour le cinéma.

L’événement est organisé par l’Institut français de Paris en collaboration avec le réseau culturel français à l’étranger.

Plus sur le film ici.

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