Une quinzaine d’années se sont déjà écoulées depuis la première exposition du photographe et journaliste slovaque Andrej Ďuríček dans la galerie d’exposition de l’Institut français de Slovaquie. Il rendait hommage, à l’époque, aux habitants de cette ville qui a su préserver son charme et son identité malgré les hordes de touristes et de curieux qui foulent ses pavés tous les jours, à travers une série d’une vingtaine de photographies prises à Paris. Parisiens II est la suite de cette histoire…

(c) Institut français de Slovaquie

Juste sous la tour Eiffel, les résidents jouent tranquillement tous les jours à la pétanque, entourés d’un écho de conversations dans presque toutes les langues du monde. Sur le quai de la Seine, tout près de la cathédrale Notre-Dame de Paris, on peut toujours rencontrer des pêcheurs d’anguille, alors que les innombrables bateaux touristiques passent non loin les uns après les autres… Et, oui, le plus grand plaisir provient toujours d’une baguette chaude achetée à la boulangerie et d’un café dégusté en terrasse.

J’aime retourner à Paris. Je me réjouis de retrouver des scènes et atmosphères familières – de l’odeur particulière du métro à la circulation bruyante dans la Rue de Rivoli. Même si deux décennies se sont écoulées depuis les premières photos que j’ai prises dans cette ville que j’aime tant, Paris est toujours Paris. Et je crois que ça restera ainsi après le passage de la menace actuelle.

À bientôt

Andrej Ďuríček