Après avoir grandi dans la Bulgarie communiste, Bojina Panayotova immigre en France après la chute du mur.

Elle étudie la philosophie à l’Ecole Normale Supérieure et le cinéma à la Fémis où elle rencontre le collectif de réalisateurs-producteurs Stank.

Avec leur soutien, elle explore son Far East bulgare dans deux films sauvages plébiscités dans les festivals : le court métrage L’immeuble des braves en sélection pour les César 2021 et le long métrage Je vois rouge qui est sélectionné à la Berlinale, avant de sortir au cinéma et d’être diffusé sur Arte.

Elle collabore avec le réalisateur Boris Lojkine et co-écrit Camille, Prix du public à Locarno et Bayard du meilleur scénario à Namur.

Depuis 2019, elle est marraine de l’Atelier, résidence de cinéastes en Seine Saint-Denis qui accompagne des réalisateurs autodidactes.

Evènement

Date : mardi 16 mars, 15h00
Lieu : projection sur YouTube

C’est l’histoire d’une enquête politique et personnelle. Après 25 ans passés en France, Bojina Panayotova retourne en Bulgarie avec le soupçon que sa famille a collaboré avec les services secrets du régime communiste.

Caméra au poing, l’auteur confronte ses parents à des questions provocantes sur leur passé. Elle observe les réactions de ses proches, mais en même temps les siennes –  en tant que fille de la famille et réalisateur documentariste : Jusqu’où peut-elle aller au nom de la vérité et au nom du cinéma ? Au-delà des questions politiques, elle cherche à comprendre l’incroyable lutte entre différentes générations qui essaient de se comprendre mutuellement. 

Une odyssée tragi-comique qui mélange le film d’espionnage et le film de famille.

Organisateurs

© Photo de couverture : archives de Bojina Panayotova