Le nouveau roman de Veronika Šikulová – dont la couverture et le titre font référence à un tableau célèbre d’un peintre français – sur les pièges et les joies de la vie conjugale et les carnets de voyage littéraires de Maria Danthine Dopjerova, qui nous incitent à suivre les traces d’artistes associés à la France. Bien qu’il s’agisse de livres différents en termes de genre et de contenu, les deux nouveautés de la maison d’édition SLOVART sont proches l’une de l’autre à première vue.

Cependant, les publications Un dimanche après-midi sur l’île de la Grande Jatte et La France à la plume et au pinceau ne sont pas seulement liées par la France et l’amour de l’art, mais aussi par quelque chose de plus profond et de plus fort : l’amitié de leurs autrices. Le lecteur attentif trouvera d’ailleurs dans les textes eux-mêmes des références à l’affinité des écrivaines. En effet, tous deux sont nés de leurs pérégrinations communes à travers la France. C’est aussi pour cette raison que nous présenterons ces livres ensemble. Une discussion avec les autrices, ainsi que le lancement du livre, auront lieu le jeudi 10 avril 2025 à l’Institut français de Slovaquie.

L’animation de la soirée sera confié à la publiciste littéraire Ivana Zacharová, des extraits des textes seront lus par Jana Bittnerová, une actrice slovaque vivant en France, et les livres seront formellement lancés par Miriam Pavlovičová, qui travaille comme maître de conférences de slovaque à l’INALCO de Paris. La soirée sera portée par les sonorités de la musique de J. S. Bach interprétée par l’éminent violoncelliste slovaque Ján Slávik.

L’événement se déroulera en slovaque.

Veronika Šikulová : « Un dimanche après-midi à l’île de la Grande Jatte »

Le célèbre tableau de George Seurat intitulé « Un dimanche après-midi sur l’île de la Grande Jatte » figure au dos des six volumes de l’édition tchèque d’« À la recherche du temps perdu » de Proust. Ainsi, lorsque la narratrice du nouveau roman de Veronika Šikulová, « Un dimanche après-midi sur l’île de la Grande Jatte », se rend un jour sur l’île en question, elle imagine que les lieux lui seront familiers, les gens aussi et qu’ici – ou dans un autre endroit de France où elle fuit si souvent devant ses devoirs, ses enfants, son mari et elle-même – elle découvrira qui elle est vraiment. Mais rien n’est aussi simple dans la vie.

Avec l’autrice, le lecteur se retrouve à Modra, à Grenoble et à Paris, dans un rêve, une parodie et un conte de fées, emporté par un récit expressif sur l’amour et la nature du temps, épicé d’une bonne dose d’humour. « L’écrivain doit danser un peu autour du lecteur, tany tany, tany, un peu comme un tango », écrit Šikulová dans le premier chapitre.

« Mais il s’agit d’un tango slovaque sur une note européenne ; il n’est pas difficile à danser ; le lecteur  expérimenté peut facilement maîtriser les bases du tango slovaque, les figures de danse. »

Accepterez-vous son défi de danser ?

La publication est soutenue par le Fonds pour la promotion des arts à partir de fonds publics.

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Mária Danthine Dopjerová : « La France à la plume et au pinceau »

Originaire de la ville slovaque de Piešťany, Mária Danthine Dopjerová explore la France depuis un quart de siècle. Elle s’est promenée dans les coins plus ou moins explorés de ce pays pittoresque, se laissant guider par ses odeurs et ses saveurs et découvrant encore et encore sa beauté et sa singularité humaine. Parfois, elle traduit ses expériences en mots, qu’elle transforme ensuite en phrases pour capturer l’intensité de moments qui, autrement, se fondraient dans la banalité au fil du temps.

Le précédent livre de l’auteure, La France de long en large, publié en 2020 par les éditions SLOVART, a conquis le cœur des lecteurs par la facilité avec laquelle elle a su transmettre l’atmosphère de la France, ses charmantes boulangeries, ses vignobles baignés de soleil et ses cathédrales majestueuses.

Cette fois, l’auteur a décidé de suivre les traces des artistes. Dans le nouveau livre La France à la plume et au pinceau, vous rencontrerez Balzac, Zola, Hemingway, Sartre, Simone de Beauvoir, Picasso et bien d’autres. Mais ne vous attendez pas à une énumération de données biographiques, de faits arides et de visites de musées poussiéreux. Dans ces récits de voyage littéraires, vous toucherez les murs que les génies du passé ont touchés, vous poserez vos coudes sur les tables où ils ont dîné, vous vous arrêterez au coin des rues, dans les lieux où ils se sont rencontrés et où ils se sont aimés secrètement et publiquement. Parce que « ce sont des histoires sur la façon dont les lieux serrent la main au temps, les gens aux lieux, les livres à la réalité. Des histoires qui disent que ce que nous voyons est plus important que ce qu’il y a dans un lieu ».

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