Mise en scène Eric Rohmer, 1951, FR; fr + sous-titée anglais, 12min. &  Jean-Luc Godard, 1965, FR, fr + sous-titée anglais , 112 min.

Walter accompagne Clara à la gare en même temps qu’il donne rendez-vous à Charlotte. Il s’invite chez elle dans l’espoir de l’embrasser, mais celle-ci, qui se fait un café et cuire un steak, n’a que faire de lui. Elle finit par l’embrasser, mais de toute façon ils ne s’aiment pas.

« Comme le dirait Marianne Renoir : il faut être complètement stupide pour y voir un quelconque mystère. Les détails de la péripétie, les astuces du trafic d’armes, pour qui travaille l’horrible homme et pour qui travaille l’horrible femme, ce que Marianne manigance (se connaît-elle ?) – tout cela n’a aucune importance. (…) Tout ce qui compte, c’est que la lutte, l’amour, la haine, l’action, la violence et la mort, outre leurs manifestations aléatoires (par exemple un coup de poing, une gifle, un corps démembré, qui ne sont alors que des signes, des repères), créent et suscitent une émotion dans laquelle Godard, par la bouche de Sam Fuller, voit l’essence du cinéma. » Jean-Louis Bory, Arts, 3. novembra 1965.

L’événement a été soutenu par des fonds publics par la Fondation de la ville de Bratislava.