Silvia Majerská

Née en 1984 en Slovaquie, Silvia Majerska a grandi à Trnava. Elle a étudié la littérature et la linguistique à l’Université d’Orléans et à la Sorbonne. En 2013, elle a soutenu une thèse en cotutelle à l’Université Paris-Sorbonne et à l’Université Comenius de Bratislava. Ses recherches portent sur la stylistique et la sémiotique du langage figuré. Elle enseigne le Français Langue Etrangère à Paris.

Elle collabore avec des revues en France (À Verse, La Traductière, Place de la Sorbonne, Francopolis, Po&sie) et en Slovaquie (Tvorba, Ostium, Vlna). Et traduit en français la poésie slovaque contemporaine : Un fragment de forêt (chevaleresque) d’Ivan Štrpka (éditions Le Castor Astral, 2019) Immunité de Mária Ferenčuhová (éditions La Traductière, 2019), Tendre navette spatiale – Nouvelle poésie slovaque. Anthologie de Katarína Kucbelová et Peter Šulej (éditions La Rumeur libre, 2024).

Elle est membre du collectif d’artistes Le Lieu improbable, avec lequel elle a cofondé la maison d’édition associative Le Feu humain.

Son premier recueil de poésie, Matin sur le soleil, a été publié en 2020 par Le Cadran ligné, et son second, Blancs-seings, est paru à l’automne 2024 chez Gallimard. Pour ce dernier livre, elle a reçu le prix Théophile Gautier de l’Académie française (2025).

Guillaume Métayer

Guillaume MÉTAYER, né à Paris, est poète, traducteur et chercheur. Ses poèmes sont traduits dans une douzaine de langues. Après Mains positives (prix Louis-Guillaume du poème en prose), il vient de publier Amis devenus (La rumeur libre éditions, 2025). Il a porté en français les poètes hongrois (Sándor Petőfi, Attila József, Ágnes Nemes Nagy, István Kemény, Krisztina Tóth), allemands (il est l’auteur de la première édition et traduction intégrale des poèmes de Nietzsche), et slovène (notamment Aleš Šteger chez Gallimard) et a participé à l’édition de l’anthologie de poésie slovaque contemporaine, Tendre navette spatiale, avec Silvia Majerská (2024) dans sa collection à la Rumeur libre éditions. Il a écrit le livre de l’opéra Mélancolie de la résistance (d’après László Krasznahorkai) créé au Staatsoper Berlin en juillet 2024. Ses poèmes, ses traductions et ses essais ont reçu de nombreux prix littéraires mais il n’en est pas moins un garçon très sympathique