La fête de la musique est née en France en 1981, instaurée par Jack Lang qui était alors ministre de la culture. Elle est célébrée le 21 juin, qui coïncide avec le solstice d’été, la journée la plus longue de l’année, et le début de l’été. Partout en France, de grands concerts populaires sont organisés, pour la plupart gratuits, et cette fête a progressivement gagné d’autres pays qui l’ont adoptée.

Cette année, circonstances obligent, nous avons imaginé un dispositif entièrement digital pour mettre la musique à l’honneur, et vous proposons un petit tour d’horizon de la musique classique française, du XVIIIe siècle à nos jours, en quatre morceaux.

Oiseaux si tous les ans

Nous commençons par le 18e siècle avec le morceau « Oiseaux si tous les ans », de Mozart. Si le compositeur n’est pas français, c’est la langue de Molière qu’il a choisi pour charmer une jeune femme à qui il voulait faire la cour. Il s’est inspiré, pour cette pièce, du style galant français, prisé à l’époque, qui peut être considéré comme l’exemple type du romantisme.

Le corbeau et le renard

La deuxième étape de notre parcours nous permet de rendre hommage à deux artistes éminents. Le premier, Jacques Offenbach, est l’un des artistes les plus célèbres du 19e siècle, ses compositions faisant partie du répertoire opératique incontournable de la musique classique (Les contes d’Hoffmann, par exemple). Il met en musique une fable emblématique de Jean de la Fontaine, le corbeau et le renard, un poème appris par de nombreux écoliers dans le monde.

Les chemins de l’amour

Notre chemin continue au 20e siècle, avec l’un de ses artistes emblématiques : Francis Poulenc. « Les chemins de l’amour » est la plus célèbre des mélodies du compositeur, extraite d’une musique de scène pour la pièce d’Anouilh « Léocadia ». On y retrouve un style populaire qui tient son inspiration du cabaret.

L’orgue de Barbarie

Nous arrivons déjà à la fin de notre aperçu de la musique classique française des siècles précédents, et c’est à Kosma, lui aussi musicien phare du 20e siècle, que nous rendons hommage. Compositeur des « Feuilles mortes »,  il a souvent travaillé avec le poète Jacques Prévert. Son style de composition de prédilection a l’aspect enfantin mais s’inscrit pleinement dans la tradition de la mélodie française.

Ces quatre morceaux vous
sont présentés en exclusivité
par Agathe Labadie et Ayaka Uenomachi

La pianiste Ayaka Uenomachi et la soprano Agathe Labadie se sont rencontrées sur les bancs du conservatoire (CRR), à Paris, et ont depuis construit un univers, ancré dans l’opéra et la mélodie du XXème siècle, empreint de chaleur et de poésie.